Adoption à l'étranger
En France, il y a plus de familles désireuses d’adopter que d’enfants adoptables. De nombreuses familles se tournent alors vers l’étranger.
Les adoptants, après obtention de leur agrément par le conseil départemental, peuvent prendre contact directement avec les structures étrangères autorisées localement dans le domaine de l’adoption. La Maison d’adoption internationale peut communiquer les coordonnées au travers des fiches pays qu’elle rédige.
La Mission d'Adoption Internationale (M.A.I.)
Son siège est à Paris et elle dépend du ministère des affaires étrangères.
- Elle assure la centralisation et la diffusion de l’information (droit, procédures judiciaires et administratives dans les pays étrangers)
- Elle assure le traitement et le suivi des procédures individuelles d’adoption internationale
- Elle délivre aux enfants adoptés les visas nécessaires à leur entrée en France
- Elle habilite et contrôle les organismes français autorisés pour l’adoption
En complément de la M.A.I, l’agence française pour l’adoption va être créée et pourra accompagner les couples dans leurs démarches.
Les Organismes Autorisés pour l'Adoption (O.A.A.)
Les organismes doivent obtenir une habilitation délivrée par le Ministère des Affaires Etrangères et une autorisation délivrée par le Président du conseil départemental du siège de l’organisme. Ils peuvent solliciter d’autres départements pour étendre leur activité. Les organismes interviennent comme intermédiaire entre le candidat à l’adoption et les autorités étrangères. Ils apportent une garantie quant à la légalité et au coût des procédures. Ils accompagnent les candidats tout au long de la procédure à l’étranger , et revenus en France. Certains pays exigent que les candidats aient obligatoirement recours aux O.A.A.
A savoir
La convention de La Haye du 29 mai 1993
- Signée par de nombreux pays, elle garantit que les adoptions internationales ont lieu dans l’intérêt supérieur de l’enfant, et le respect de ses droits fondamentaux. Elle prévient l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfant. Elle garantit que l’enfant adopté a bien été, au préalable, abandonné.