Territoires : Lunéville 1 : un canton qui ne manque pas de sel

Du maraîchage et de l’insertion, la mine de sel de Varangéville, un projet ambitieux de réhabilitation scolaire à Einville-au-Jard avec notamment une cuisine centrale commune pour les collégiens et les écoliers, un temps d’échanges sur l’accès aux droits, la visite de la micro brasserie d’Anthelupt ainsi que d’une exploitation agricole à Sommerviller... C’est toute la vitalité et la diversité d’un canton situé à mi-chemin entre Nancy et Lunéville qui a été mise en exergue le 18 décembre dernier.

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Avec l’association Les Jardins du Papi, la Mairie de Varangéville, la Communauté de communes et Entraide chômeurs, c'est l’insertion par le travail, des légumes bio, des paniers, et surtout des parcours qui remettent debout.

Avec la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est et Nicolas Tellier, responsable de la mine, on rappelle une réalité : ici, 200 salariés font tourner un site stratégique, 300 km de galeries et 17 ha d’usine. On y produit plus de 2 000 tonnes par jour, soit 700 000 tonnes/an : 130 000 t de sel gemme et 510 000 t par forage-injection d’eau.

Avec Frédéric Faivre, principal du collège Duvivier à Einville-au-Jard et Leendert Tukker, président du Syndicat Intercommunal Scolaire, un collège qui se transforme, un futur “Centre de Connaissances et de Culture”, et des ouvertures au monde.

Avec Jacques Lavoil, président de la Communauté de communes du Sânon et tous les partenaires (CAF, CIDFF du Lunévillois, Familles Rurales, Foyers Ruraux, Gendarmerie, Mission Locale, etc.). Ici, on met des mots sur ce qui détruit : violences sexuelles sur les enfants, inceste. Concrètement : repérage, écoute, orientation, accès au droit et à la protection.

Avec Kathy Klein de la brasserie des Pap'illes, on revendique le local qui crée de la valeur ici : bières artisanales bio. L’économie de proximité, une dynamique locale.

Avec Benjamin & Samuel Bourdon (GAEC des Caprines), on défend une agriculture familiale exigeante : élevage, fromages, “fait maison”, circuits de vente... Nourrir le territoire, c’est aussi le protéger.